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Gabon immortel

6 février 2014

Les sept plaies de l'émergence.

Voilà quatre bonnes année que le pouvoir émergent de Monsieur Ali Bongo Ondimba est aux commandes du Gabon.Quatre années que les espoirs des gabonais se résument à d'interminables promesses, les unes après les autres. Alors que le mandat de ce dernier court à sa fin aucune avancée considérable n'est perceptible dans le champ du concret.Alors que des budgets colossaux sont dégagés pour donner une certaine visiblité au développement du pays.L'examen du régime émergent présenterait un ensemble de métastases qui silencieusement rongent le pays.Nous avons voulu vous en présenter les "sept capitaux".

1-L'arrogance: jamais de mémoire de gabonais, les gouvernants n'avaient affiché une aussi grande indifférence vis-àvis de leurs légitimes revendication.Les nouvelles autorités s'illustrent plus dans la dilapidation des deniers publics.

2-La violence: toutes les revendications légitimes du peuple sont reprimées dans la violence.Les forces de sécurité sont devenues les forces d'insécurité.

3-L'incompétence: chaque décision des autorités semble relever du burlesque.Aucune visiblité possible n'est donnée à l'action gouvernementale où la confusion des genres est devenue une mode gestion de la chose publique.

4-L'ignorance: elle semble etre partagée par tous les "décideurs".Comment comprendre que les nouvelles autorités ne comprennent pas qu'un jour où l'autre, le peuple reprendra ce qui lui revient de droit, la légétimité.

5-La cupidité: elle explique en grande partie l'incapacité des autorités à mettre en place des mécanismes de développement.Car la majorité est concentrée à détourner des fonds, la course à l'enrichissement étant devenue une vertu.On veut désormais etre aux affaires pour satisfaire sa boulimie financière.

6-La corruption: elle est devenue le sport roi des nouvelles autorités.Cette dernière a atteint son paroxysme depuis quatre ans avec la création de nouveaux "barons" du régime.Elle est institutionnalisée et touche aujourd'hui toutes les couches sociales.

7-L'abesence de valeurs: elle est visible à travers le succès fulgurant que connaissent les sectes de tout bord des vices tels que l'homosexualité qui ont pignon sur rue au Gabon.L'icompétence a remplacé la compétence.Désormais l'on peut atteindre ses objectifs sans passer par la voie du travail

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5 janvier 2013

Affaire Julien Nkoghe Bekale:Un coup d'épée dans les eaux du komo.

Dans les salons feutrés et les taudis de la capitale gabonaise,c'est l'affaire en vogue ou encore "à la mode".Le tout puissant ministre de l'agriculture,grand ami du président de la république et éminent membre de la franc-maçonnerie gabonaise serait impliqué dans une affaire de détournement de fonds publics. Une affaire qui fait couler beaucoup d'encre et de salive,même parmi les populations défavorisées, pour qui, cet homme serait, avec quelques rares membres de l'actuelle équipe gouvernementale un"intouchable",un baron,un membre du"si si haut" à l'opposé des membres du"si si bas" termes utilisés en reférence aux classes sociales.Car plusieurs personnes ont ainsi du mal à accorder le moindre crédit à cette affaire,cela pour plusieurs raisons:

L'homme est un baron du régime.

Et il le fait savoir à qui veut l'entendre,à travers des déclarations qui frisent parfois le narcissisme.Une attitude qui se justifie par des postes stratégique accumulés par l'homme depuis des années.Pour avoir dirigé le ministère très prolifique des mines et du pétrole,plusieurs personnes sont convaincus aujourd'hui, que poursuivre ce dernier pour une affaire de 500 millions de francs cfa,serait simplement de la pure distraction.Pour d'autres cet acte serait une sorte de mise en garde et donc une sorte  de pression passive exercée sur le baron de Ntoum.

l'homme répond au premier critère de pouvoir dans la société gabonaise actuelle.

 

L'appartenance de ce dernier aux cercles ésotériques,ne relève plus de l'ésotérisme.Un critère quasi considéré comme la clef de voûte pour atteindre les hautes sphères de l'administration.L'homme fort de Ntoum n'est donc pas une sorte géant aux pieds d'argile.Son appartenance à la franc-maçonnerie lui garantit donc une véritable couverture,un "parapluie",qui me fait dire que cette affaire comme beaucoup d'autres touchant les barons du régime émergent est simplement un "avorton"de plus dans une république où les crimes économiques sont devenus le sport roi,le parrainage institutionnalisé,comment comprendre que le filleul pourrait couler sans que le parrain n'intervienne d'une façon ou d'une autre?A coté de son appartenance aux nouveaux canaux de réussite sociale au Gabon,l'homme peut aussi se targuer d'etre le gendre de "la province présidentielle".D'ailleurs selon certaines indiscrétions,l'homme considère qu'etre marié à une femme de la dite province lui accorde certaines libertés.

4 janvier 2013

Gabon Emergent: Trois ans après.

Le 31 décembre 2012, Ali Bongo Ondimba s'adressait pour la troisième fois au peuple gabonais, depuis son accession au pouvoir, le 16 octobre 2009, cela à

la suite de l'éléction anticipée d'aout 2009.

Voilà donc trois ans qu'Ali Bongo Ondimba exerce les plus hautes fonctions de la république. Un exercice qui impose donc, un bilan de l'action conduit par le

nouveau régime, tant sur le plan: politique, économique, social et culturel. Un bilan qui exige donc de sortir "L'Emergence" de son cadre purement théorique pour la faire entre dans le cadre froid du réel, de la pratique, où elle sera discutée, attaquée, critiquée et, évidemment, défendue.

Sur le plan politique, le pouvoir émergent hérite après qurante deux ans de règne de Omar Bongo Ondimba, d'une organisation politique avec foret tendance au retour du monopartisme.En effet, depuis la conférence nationale de 1990, qui avait posé des fondements solides vers une démocratie véritable, l'on se rend compte malheureusement aujourd'hui que, les acquis de cette conférence ont été liquidés, soit mis aux oubliettes. Une situation qui va inévitablement amener l'institutionnalisation de: la fraude électorale, l'oligarchie, la corruption, la gabégie, mise en place des institutions de façades. Conséquence, vingt ans après la conférence nationale, le pays est plongé dans un immobilisme total. L'action politique du pouvoir émergent quant à elle reste visible par trois principaux faits: La dissolution de l'Union nationale, parti politique de l'opposition, la mise en place d'une assemblée nationale monocolore qui n'est pas sans rappeler une certaine période de l'Histoire politique du Gabon. Le dernier fait quant à lui est le refus de la tenue d'une conférence nationale souveraine. Ses trois faits bien que n'étant pas les seuls amène à soupçonner des vélléités de parti unique au sein du pouvoir émergent.

Car, la dissolution de l'Union nationale entraine de facto la disparition sur l'échiquier politique national,d' un adversaire politique au régime émergent. C'est le retour à la maxime "d'un seul chef, un seul peuple" donc un seul parti politique qui a caractérisée une certaine époque. Une assemblée nationale monocolore quant à elle interdit tout débat politique pouvant permettre le bon fonctionnement de l'action politique. Car désormais, le pouvoir en place est déchargé de toute obligation à rendre des comptes au peuple souverain. Une porte ouverte à tous les abus politiques et économiques. C'est désormais un "bureau politique" et non une assemblée nationale, qui rend désormais compte à un parti et non plus au peuple. La maison du peuple ressemble désormais à une colonie de vacances sans moniteur, où des lois sont pourtant votées, sans avoir un impact sur la vie des populations. Car aucun moyen de controle de l'action des pouvoirs publics n'est visible. Un certain retour vesr le parti unique.

Le refus de la tenue d'une conférence nationale souveraine, reste aussi un fait politique important des nouvelles autorités politiques. Car malgré les positions tranchées sur la question, tous les acteurs, le pouvoir en place, l'opposition et la société civile, semblent admettre une chose: la première conférence nationale a offert des éléments de consolidation de la démocratie au Gabon. Alors si c'est le discours de la méthode qui n'est pas acceptable de la part du pouvoir en place, il faut donc essayer la "méthode du discours". Le plus important étant de sortir le pays de son immobilisme. Car le Chef de l'Etat à reconnu qu'il avait rencontré des populations gabonaises et que ces dernières lui ont dit qu'elles avaient besoin non pas de politique mais de voir leur quotidien amélioré par: la santé, l'éducation, le transport etc. Un constat qui impose donc une interrogation: les dites revendications ont- elles trouvé satisfaction trois après. Car pour etre effectives et durables, les avancées économiques et sociales doivent etre soutenues par une amélioration considérable des conditions de vie des populations.

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